Chirurgie réfractive cornéenne : quelles indications pour quelles amétropies ? Algorithmes décisionnels

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L’information du patient sur les possibilités, limites, avantages et inconvénients des techniques disponibles est un temps essentiel pour obtenir son consentement éclairé au meilleur choix correspondant à sa demande, pour ce qui reste le plus souvent une chirurgie de convenance.

La détermination d’un algorithme décisionnel n’est donc pas une chose simple, si l’on veut bien considérer, avec le mathématicien persan Al Khuwarizmi qui en a proposé le concept (au IXe siècle), qu’il s’agit d’une “suite finie et non ambiguë d’instructions permettant de donner la réponse à un problème” !

L’expérience du praticien est essentielle pour poser au mieux les indications et réaliser l’acte chirurgical réfractif.

Les techniques disponibles sont en nombre croissant

>>> La chirurgie soustractive

Les interventions de surface, essentiellement la PKR (photokératectomie réfractive) au laser Excimer, alors que le Lasek et l’epi-Lasik sont en recul.

La Lasik (Laser in-situ keratomileusis) avec la découpe d’un capot cornéen au laser femtoseconde supplante progressivement l’usage du microkératome.

La chirurgie de soustraction lenticulaire intrastromale : FLEX (Femto assisted Lenticule EXtraction) ou ReLEx® Smile (Refractive Lenticule Extraction), est essentiellement proposée par la firme Zeiss™ avec son laser femtoseconde Visumax®.

>>> La chirurgie additive

Les inlays intracornéens ou lenticules alloplastiques sont destinés à corriger la presbytie.

Ce qui a tout changé

La description princeps de T. Seiler, en 1998, d’une ectasie cornéenne iatrogène post-Lasik sur un cas de kératocône fruste [1] a marqué le début d’un vent d’inquiétude face à la survenue de cette complication aussi peu prévisible que redoutée.

Les travaux de J.B. Randleman et ses publications [2, 3] ont permis un début d’approche rationnelle et la proposition d’un score d’évaluation du risque prenant en compte : l’aspect topographique, l’épaisseur du lit stromal résiduel, l’âge du patient, la pachymétrie cornéenne préopératoire et l’équivalent sphérique préopératoire (tableau I).


Les progrès[...]

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À propos de l’auteur

CHNO des Quinze-Vingts, PARIS.